La Patience
Si l'envie subitement t'en prends, sur moi crache ton venin,
Car si je dois mourir, je préfére que ce soit de tes mains,
Plutot que de celles, bélligérantes, des cédules du destin
Mais, ma belle, exclusivement si vraiment, toi, tu y tiens!
Autorise d'ores tes mordantes invectives sur moi à ruisseler,
Hurle toutes ces sentences saturées de cilice et de férocité,
Permet à ta pléthore d'adrenaline sur moi de s'exprimer
Envoie-moi tes plus effroyables et sépulcrales gossieretés...
Ne crois pas que ce raptus d'aggressivité pourrait changer
Les sentiments qu'en mon sein j'abritais, j'abrite et j'abriterai
Ne crois pas qu'envers toi je deviendrais un être méprisant,
Et que dans une acerbe répartie, je te montrerais les dents!
Non, jamais rien de cinglant ou de fielleux ne m'y poussera,
Tu peux donc dégobiller ton acrimonie autant que tu le voudras
Car depuis le jour tant beni où mon coeur pour toi a biffurqué
Je veux que tu te débondes et je ne suis pas près d'abdiquer!
Je t'en prie, ma chérie, si ca te soulage, c'est que tu vises bien
Libére-toi, deverse-moi encore une algarade orale bien moisie,
Un majeur tendu fièrement, enfin quelque chose qui mine de rien,
Intimiderait tout un régiment entier de clones féroces de Sarkozy
Jamais vois-tu je ne changerai, de toi je suis prêt à tout supporter,
A t'aider et surtout à te reconforter car t'aimer est mon unique voie
Ma patience est sans limite, et tes mots crus je les transformerai,
En de sublimes parangons, qu'ils deviennent aussi beaux que toi.
Car si je dois mourir, je préfére que ce soit de tes mains,
Plutot que de celles, bélligérantes, des cédules du destin
Mais, ma belle, exclusivement si vraiment, toi, tu y tiens!
Autorise d'ores tes mordantes invectives sur moi à ruisseler,
Hurle toutes ces sentences saturées de cilice et de férocité,
Permet à ta pléthore d'adrenaline sur moi de s'exprimer
Envoie-moi tes plus effroyables et sépulcrales gossieretés...
Ne crois pas que ce raptus d'aggressivité pourrait changer
Les sentiments qu'en mon sein j'abritais, j'abrite et j'abriterai
Ne crois pas qu'envers toi je deviendrais un être méprisant,
Et que dans une acerbe répartie, je te montrerais les dents!
Non, jamais rien de cinglant ou de fielleux ne m'y poussera,
Tu peux donc dégobiller ton acrimonie autant que tu le voudras
Car depuis le jour tant beni où mon coeur pour toi a biffurqué
Je veux que tu te débondes et je ne suis pas près d'abdiquer!
Je t'en prie, ma chérie, si ca te soulage, c'est que tu vises bien
Libére-toi, deverse-moi encore une algarade orale bien moisie,
Un majeur tendu fièrement, enfin quelque chose qui mine de rien,
Intimiderait tout un régiment entier de clones féroces de Sarkozy
Jamais vois-tu je ne changerai, de toi je suis prêt à tout supporter,
A t'aider et surtout à te reconforter car t'aimer est mon unique voie
Ma patience est sans limite, et tes mots crus je les transformerai,
En de sublimes parangons, qu'ils deviennent aussi beaux que toi.
10 Comments:
la patience... quelle vertue !!
je dirais plutôt que la patience est une forme mineure de desespoir, déguisée en vertu, non ?
oui c'est vrai !
mais ne dit-on pas que l'espoir fait vivre ?!?
Hi hi hi
Si l'espoir fait vivre, ceux qui ne vivent que d'espoir meurent de faim...
moi aussi j'aime beaucoup et puisque tu le demandes, allons-y : cette peinture est de Lindsay Dyer
http://www.dddyer.com/linds2000/
ah ça, l'espoir ne nourrit pas, en effet !! :-)
Mais chacun a en lui son petit monstre à nourrir... Donc...
pkoi un monstre ?
Le monstre en nous c'est nos différences, notre part iconoclaste, diabolique, perverse, la différence avec la perception habituelle du monde, ce qui fait notre charme, ce que la plupart des gens réprouvent, à part les gens qui nous aime... Ce que je préfére en moi quoi...
cette face cachée, qui nous fait parfois peur ! ou du moins, qui nous surprend..... je vois, je vois... ;-)
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