12 septembre 2006

Aveu


Melliflue, mon coeur, tu as le pouvoir
De perpetuer mon idyllique rêverie.
Et par ton onirique perennité, le soir,
Cette utopie se transmue en féerie.

Je t'aime tant, mon exquise égérie
Attentive au moindre de mes baisers,
Sortilège mouvant, ton charme chéri
Se veut félin pour mes affres apaiser.

Frôleuse, presage d'un probe amour,
Fringante, palladium de mon aménité,
Que je vénére ta sensibilité de velours,
Cette euphonie qui divinise ta beauté !

Au cadran nocturne des heures paisibles,
Où veut s'écouler cet innéfable bonheur,
Tes mains forgent des extases impossibles
Pour réaliser de thaumaturges splendeurs.

Sur ma peau, tes levres de leurs lascives caresses,
Me plongent dans une telle tumescente nervosité,
Que tout mon corps voudrait t'offrir avec allégresse
Une célebration à la prodigieuse déesse Fécondité.

Et quand, éperdument entrelacés sur ce génésique autel
Nos mouvements synchrones enclanchent de proliféres plaisirs,
N'est-elle pas inestimable, ardente, voluptueuse et sensuelle
Notre triomphale harmonie, géniture de notre syllagmatique désir?

Tends donc vers moi, ma sublime orchidée, ton ventre de satin !
J'y plongerai, quoi qu'il advienne, le trait d'union de nos destins!

Soit sûre que j'attendrai le temps qu'il faudra
Pour te serrer vigoureusement dans mes bras!

3 Comments:

Anonymous Anonyme said...

ah la la... quelle maîtrise, quelle poésie... c'est magnifique, touchant, tout simplement beau !
Puisse ton inspiration durer à jamais !!!

14/9/06 22:24  
Blogger Anarchie Antisthene said...

Merci!!!

C'est toujours un plaisir immense de recevoir des compliments!!!

26/10/06 10:39  
Anonymous Anonyme said...

Il est magnifique ton poême Anarchie.

Aurélia

17/10/07 14:31  

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