24 janvier 2006

Ma félure!

Mes angoisses, mes peines et mes chagrins
Sont un terrain fertile pour cette putain,
Cette immonde catin, arrogante, lancinante,
Cette vile garce, impétueuse, dérangeante,
Qui exploite mon coeur bilieux en lambeaux.

Mon âme esseulée, condamnée au calvaire,
Tailladée, écorchée, lacérée au couteau,
Blessée, terrassée, en est devenue ephémére,
Poignardée, elle erre, fielleuse, isolée.

Mes entrailles sans relâche me torturent,
Agenouillé, supplicié, je me sens enchaîné,
Yeux hagards, pensées et psyché en déconfiture,
Elle m'envahit, m'accapare, m'emprisonne.

Un odieux poison se répand dans mes veines,
Ma conscience s'égare, j'ai trop de cortisone,
Tant, que là, seule la mort me semble humaine!

Cette putain qui me tyrannise est ma fêlure,
Ma detresse, mon crêve-coeur, ma blessure!

Pour cicatriser, il me suffit d'un de tes sourires,
d'un mot doux, d'un tendre calin, de tes caresses,
Contre ton corps chaud, j'ai besoin de me blottir,
de te toucher, te cajoler, t'aimer avec tendresse!

Mais tu me manques, je suis seul et la putain reviens!
Je sais enfin que ton absence et ma fêlure ne font qu'un!!!