31 janvier 2006

L'attente

Je rentre chez moi après une longue journée,
Où au boulot, je me suis bien trop acharné,
Esclave volontaire d'un rythme de forcené,
Mouton prisonnier de cadences irraisonnées,
Fers aux pieds et les deux mains enchaînées,
Moi, aliéné, pion d'une partie entre fortunés,
Sur leurs belles paroles j'ai envie d'uriner!

Et la en ouvrant la porte, je me sais vanné,
Je sens poindre dans mon esprit insubordiné
Un pretexte pour passer une soirée confinée,
Ou ma seule folie sera d'essayer de planer.

J'allume la télé, je lui fait un pied-de-nez,
Rien à foutre de leurs emissions conditionnées,
Des divertissements prémachés pour nouveaux-nés,
Du prix du pétrole, du CAC, du plombier polonais,
Sans m'en apercevoir je m'en suis déjà détourné

Je sens qu'en rond je vais encore pas mal tourner,
Je vais pouvoir trier mes pensées desordonnées,
Me dire que si tu étais avec moi, ma dulcinée,
Au lieu de rester là, dans mon canapé à ruminer,
Avec toi j'aurai souhaité allé me promener!

Oh comme j'aimerai que tu me laisses t'y emmener,
Et que tu veuilles spontanément m'y accompagner...

3 Comments:

Anonymous Anonyme said...

et vers quel endroit idyllique te vois-tu emmener ta dulcinée, toi, dont la tête semble remplie de rêves ??

1/2/06 13:15  
Blogger Anarchie Antisthene said...

peu importe où ...
C'est pas la destination qui compte mais le chemin qui est emprunté...

1/2/06 14:45  
Blogger Anarchie Antisthene said...

Quand le danger s'estompe pour laisser place nette au désir... pourquoi se priver!!! Allons-y

1/2/06 17:12  

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